Il lui était reproché d'avoir, le 16 mai dernier, aspergé de gaz lacrymogène un conducteur de bus qui lui avait demandé de retirer ses pieds qui bloquaient une porte.
Les juges en avaient profité pour coupler cette affaire avec d'autres faits remontant à la mi-avril. Agacée d'avoir été sommée de monter dans le bus par l'avant, elle avait vidé sa bombe lacrymogène dans le véhicule avant de s'enfuir.
Bien connue de la justice, notamment pour des faits de violence, la prévenue a reconnu que le moindre accrochage tourne généralement à la bagarre avec elle.
D'ailleurs, le Dauphiné Libéré raconte qu'elle a été expulsée de l'audience car elle insultait sa victime, présente sur le banc des parties civiles.
Elle a écopé de 9 mois de prison ferme.