Parlementaire de l'Isère, député puis sénateur jusqu'en 2011, il avait également été maire de Vienne (1971-2001) et président du Conseil général de l'Isère (1976-1985).
Sa proximité avec François Mitterrand lui avait aussi permis d'être ministre de l'Equipement, ministre des Transports, ministre des Relations avec le Parlement, ministre de l'Agriculture, porte-parole du gouvernement et président de l'Assemblée nationale.
Pour le nouveau président du Département de l'Isère Jean-Pierre Barbier, "c'est avec tristesse que j'apprends la disparition de Louis Mermaz. Ancien Maire de Vienne, Président du Conseil général, parlementaire de l’Isère et ministre, il a marqué la vie politique locale et nationale. Mes pensées vont à sa famille et ses proches".
"Président du département, député, sénateur de l'Isère et ministre, il aura marqué notre territoire. Il a joué un rôle décisif dans le choix de Grenoble pour l’implantation du Synchrotron. Il était une figure de la gauche et de la défense des droits humains", lui a rendu hommage le maire de Grenoble Eric Piolle.
Alain Carignon fut son adversaire politique pendant longtemps. Cela n'empêche pas l'élu d'opposition de saluer la disparition d'une "grande figure du Mitterrandisme. Je conserve le souvenir d’affrontements d’idées, d’un homme sûr de ses convictions, d’un historien qui intégrait le temps long dans l’analyse. Il appartient désormais à l’histoire. Condoléances à sa famille".
"Nous avons perdu une grande figure de la politique française. Il a servi notre pays avec passion et intégrité. Son engagement et son dévouement envers la République resteront gravés à jamais dans nos mémoires. Merci pour tout, Monsieur Mermaz", a également rendu hommage Christophe Ferrari, président de la Métropole grenobloise.
Professeur, président de l’Assemblée, maire de Vienne, Louis Mermaz fut fidèle à ses idéaux comme à son engagement auprès du Président Mitterrand.
— Emmanuel Macron (@EmmanuelMacron) August 15, 2024
Il était homme d’État, guidé par l’exigence de justice. Un humaniste en République.
J’adresse mes condoléances à ses proches.