Mais selon le maire écologiste, c'est avant tout parce qu'elle a été sortie de son contexte et montée en épingle sur l'antenne de CNEWS.
A une question, Eric Piolle déclarait que face à la recrudescence des fusillades cet été dans sa ville dans le cadre du trafic de drogue, "personne n’est à l’abri d’une balle perdue dans les règlements de compte".
Une phrase qui n'avait pas de lien avec la mort de l'agent municipal, abattu par un chauffard qui tentait de fuir.
Sur BFM-TV, l'édile grenoblois a regretté que son homologue de Nice Christian Estrosi l'apostrophe sur cette polémique : "Estrosi tweete plus vite que son ombre des bandeaux des chaînes de Bolloré qui racontent n’importe quoi. Je saisirai d’ailleurs l’Arcom. On ne peut pas laisser raconter n’importe quoi tout le temps".
🔴 Cnews et Europe 1 se sont empressés de relayer des fakes news et propos tronqués.
— Éric Piolle (@EricPiolle) September 10, 2024
Les médias de Bolloré agissent comme des rapaces, manipulant et utilisant les drames.
Nous ne pouvons pas les laisser salir le débat public. J’annonce donc saisir l’Arcom. pic.twitter.com/cJaWi11bRE