Ces dernières le contraignent à répondre sur sa politique de lutte contre l’insécurité à Grenoble. D’Apolline de Malherbe à "Quotidien" de Yann Barthès, c’est peu dire que le maire écologiste a beaucoup de difficultés à camper sur ses positions de refuser d’armer la police municipale et de développer la vidéo protection. Jeudi soir sur C8, les compères Eric Naulleau et Yann Moix l’ont pris comme tête de Turc pour l’étriller en termes assassins.
Ses maladresses d’expression sur "les balles perdues" et "l’accident de la circulation" le jour du drame ont lourdement pénalisé sa communication et donné lieu à nombre de critiques et railleries. La cérémonie d'hommage à Lilian Dejean, organisée devant l'hôtel de ville, a aussi suscité des réactions en raison de l'attitude de deux de ses adjoints, Gilles Namur et Pierre Mériaux, surpris en train de rire . D’ailleurs aucun élu de la majorité n’était présent à l’hommage des amis de l’agent municipal décédé rendu l’après-midi même.
Sa réponse jeudi soir au journal de TF1 selon laquelle il ne changerait pas de position démontre que la municipalité n’entend pas évoluer sur ces questions d’ici la fin du mandat. De ne pas céder à l'émotion. Malgré le risque d’autres drames. Le silence ayant été imposé à tous les élus dont aucun n’a pu s’exprimer sur le drame ne permet pas de savoir si la totalité de la majorité demeure sur cette ligne fermée.
Avec la marche blanche de dimanche et plus sûrement le conseil municipal du 30 septembre , Eric Piolle et sa majorité entrent dans une zone à risques dont ils ne connaissent pas l’issue.