Normalement réservé à la France insoumise dans le cadre de l'accord du Nouveau Front Populaire, le territoire remis en jeu à l'occasion de législatives partielles attise les convoitises.
En effet, le Parti socialiste a annoncé avoir investi Amandine Germain pour la 1ère circonscription. La conseillère départementale d'opposition "a toute la légitimité pour porter une candidature de rassemblement à gauche, rassemblement qu'elle a toujours porté dans son enggement, notamment lors du printemps isérois en 2021", indique le PS de l'Isère via son premier secrétaire fédéral Damien Perrard.
Ce dernier prévient cependant que si Lucie Castets venait à être parachutée dans la 1ère circonscription iséroise, Amandine Germain se retirerait pour accompagner celle qui rêvait de devenir Première ministre et "mener cette campagne difficile face au bloc de droite de Michel Barnier et Emmanuel Macron, comme face à l'extrême-droite qui représente un danger majeur en cas de faible participation".
Malgré cette précision, les socialistes ont évidemment ulcéré les insoumis. A l'instar du député Antoine Léaument : "Incompréhensible rupture unilatérale de l'accord du NFP par le PS. Il s'agit d'une circonscription LFI. Mais le PS investit sa candidate ? Quelle est cette volonté hégémonique quand nous avions pour notre part respecté l'accord lors de la législative partielle des Ardennes ?"
📢 COMMUNIQUÉ DE PRESSE
— Parti socialiste de l’Isère | PS38 (@socialistes38) October 17, 2024
🏛️ Législatives partielles (1ère circonscription de l’Isère) : les militants socialistes investissent Amandine Germain dans un scrutin interne marqué par une forte mobilisation.@francebleuisere @f3Alpes @LeDL_Grenoble @placegrenet pic.twitter.com/3BlAtDp9NV