Grenoble, forte de son passé olympique avec les Jeux d’hiver de 1968, ambitionne de renouer avec son histoire sportive. Christophe Ferrari, président de Grenoble Alpes Métropole, a officiellement proposé que la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques d’hiver 2030 se déroule dans la capitale des Alpes.
Cette initiative exprimée dans une lettre adressée à Fabrice Pannekoucke, président de la Région Auvergne-Rhône-Alpes, s’inscrit dans la continuité du succès rencontré lors du Grand Prix ISU de patinage artistique organisé en décembre à la patinoire Polesud.
Dans son courrier, Christophe Ferrari met en avant les infrastructures existantes de la métropole, telles que ladite patinoire Polesud, le stade des Alpes, et Alpexpo, pour accueillir des événements internationaux d’envergure. Il affirme que Grenoble a "les équipements sportifs, la capacité technique et surtout l’envie" d’être au cœur des JO d’hiver.
Une candidature soutenue mais contestée
Malgré cet enthousiasme, aucun site isérois n’a encore été retenu pour les épreuves des Jeux d’hiver de 2030. Cependant, le président du Département de l’Isère, Jean-Pierre Barbier, reste optimiste, insistant sur les atouts du territoire. Du côté du maire de Grenoble, lui, reste réticent à l’idée d’accueillir les JO dans sa ville.
Un enjeu au-delà du sport
La candidature de Grenoble pour la cérémonie d’ouverture s’inscrit dans un contexte où les territoires cherchent à maximiser les retombées des grands événements. Avec ses équipements existants, Grenoble se positionne comme une alternative durable et pragmatique face aux investissements massifs souvent nécessaires pour accueillir les Jeux. Ce sujet relance le débat sur l’impact écologique et économique des JO.
