Dans la nuit du samedi au dimanche 19 janvier, deux amis sortant d’une boite de nuit grenobloise cherchent un moyen de rentrer à Tullins. Contre une vingtaine d’euros, ils montent dans la voiture d’un inconnu qui repartait en direction de Saint-Marcellin. Rapidement, le conducteur, un jeune homme d’une vingtaine d’années, s’empare d’un ballon de protoxyde d’azote et en inhale plusieurs bouffées tout en conduisant.
Sous l’effet du gaz et d’autres substances déjà consommées, le comportement du conducteur devient dangereux. Peu avant Saint-Égrève, il perd le contrôle du véhicule qui fait plusieurs tonneaux avant de s’immobiliser sur le toit, sur l’autoroute A48.
Le conducteur s’enfuit après l’accident
Malgré l’accident, le conducteur ne s‘arrête pas là. Sous les yeux des pompiers arrivés sur les lieux, il prend la fuit à pied après avoir récupéré sa bombonne de protoxyde d’azote dans la voiture. Interpellé peu après un arrêt de tramway à Saint-Égrève, il est placé en garde à vue.
Jugé ce mercredi 22 janvier, le prévenu, déjà connu des services de justice, a reconnu avoir conduit sous l’emprise d’alcool, de stupéfiants, sans permis, tout en niant s’être fait passer pour un taxi.
Si le tribunal l’a relaxé pour l’exercice illégal de l’activité de taxi, il l’a condamné pour les autres chefs d’accusation à quatre mois de prise ferme, assortis de la révocation de deux mois d’un précédent sursis.