Première réunion de Laurence Ruffin à Grenoble : les portes sont restées fermées

Première réunion de Laurence Ruffin à Grenoble : les portes sont restées fermées

Mercredi soir, une quarantaine de personnes patientaient devant la salle de réunion de la Maison du Tourisme pour participer à la première réunion publique de Laurence Ruffin.

La candidate désignée pour la succession d’Eric Piolle à la mairie de Grenoble devait s'exprimer sur le thème de la santé. Organisée par l’ADES, la formation politique historique de la majorité municipale, dirigée par Vincent Comparat et Raymond Avrillier, la réunion n’a pas pu se tenir.

 

Et la raison a probablement fait sourire ses opposants. Car dans un communiqué, Vincent Comparat explique que le prestataire privé chargé d’ouvrir les portes ne serait pas venu...

 

Cette déconvenue et l’assistance très clairsemée engage mal la campagne lancée par les formations politiques écologistes et LFI pour promouvoir la candidature de la sœur de François Ruffin à la mairie de Grenoble.

 

D’autant qu’un texte distribué par un collectif d’opposition à l’entrée rappelait, sous le mandat Piolle, la fermeture du centre de santé 7j/7, la préemption pour empêcher le projet de centre de santé privé dans les locaux de l’ex-CCI et la révélation la semaine dernière, à la suite d’un décès d’une personne par arrêt cardiaque, de l’absence de défibrillateur à l’emplacement réservé et aussi de liste en ligne permettant de les trouver.

 

Cet incident de parcours et le marquage dès aujourd’hui par l’opposition qui cherche à ramener le débat au concret, augure d’une longue campagne électorale.

 

Selon des proches, Laurence Ruffin renoncerait à se présenter si toutes les formations du Nouveau Front Populaire ne la soutenaient pas. Tout n’est donc pas scellé à la gauche et l’extrême gauche de l’échiquier grenoblois.