Selon le parquet de Lyon, qui a récupéré le dossier, l'adolescent de 17 ans interpellé mercredi à Renage en possession d'un fusil à pompe aurait été confondu par des "preuves matérielles".
Des traces ADN ou des indices retrouvés dans sa chambre d'hôtel de Bourg-lès-Valence dans la Drôme, qui avait été perquisitionnée par les gendarmes du GIGN, ont probablement permis de le lier avec assurance à ce fait divers qui avait fait 15 blessés dont 6 graves.
Dans un premier temps, l'adolescent s'était accusé de lui-même d'être l'auteur de cette attaque à la grenade. Avant de se rétracter et de refuser de signer le procès-verbal de sa garde à vue.
Ce jeune en rupture familiale a expliqué également aux gendarmes qu'il avait échappé de peu à une tentative d'assassinat, que les commanditaires de l'attaque à la grenade l'avaient embarqué en voiture et cherchaient à le tuer pour éviter qu'il ne parle. Une piste qui n'a pas pu être encore vérifiée.
