Les faits remontent au mois de janvier. Soupçonné par les forces de police grenobloises d’incitation au terrorisme sur le territoire français, l’influenceur algérien Imad Ould Brahim avait été interpellé à son domicile. "Imad Tintin", comme il se fait appeler sur les réseaux, réside dans la commune d’Échirolles, en Isère.
Cette affaire avait fait le buzz, au point de remonter jusqu’au ministère de l’Intérieur. "Lui aussi devra répondre des ignobles propos tenus sur TikTok devant la justice", avait déclaré Bruno Retailleau sur son compte X, en faisant également référence à l’interpellation d’un autre créateur de contenu algérien, Zazouyoussef.
450 euros d’amende
Ce mardi 10 juin, Imad Tintin comparaissait au tribunal correctionnel de Grenoble, dans un premier temps, pour « provocation directe à un acte de terrorisme ». Puis finalement, les faits ont été requalifiés en « menaces de violences » par les juges.
En effet, la première traduction d’un de ses TikTok démontrait qu’il appelait à "brûler vif, tuer et violer sur le sol français". Mais après avoir effectué une traduction plus approfondie, cela n’avait plus tout à fait le même sens : "Nous les Algériens, nous les gens du sang, nous avons grandi dans le sang (…) on va vous mettre le feu".
Il a donc été condamné à verser une amende de 450 euros, étant donné que son infraction devait être punie d’une contravention de 3e classe.