Ce mardi 10 juin, l’influenceur algérien Imad Tintin a été jugé et condamné par le tribunal correctionnel de Grenoble à une amende de 450 euros pour « menaces de violence ». Et ce, alors qu’il comparaissait dans un premier temps pour "provocation directe à un acte de terrorisme", suite à une vidéo postée sur TikTok dans laquelle il appelait à "brûler vif, tuer et violer sur le sol français".
Il risquait alors jusqu’à sept ans d’emprisonnement. Une autre traduction avait totalement changé le sens des propos de celui qui réside aujourd’hui à Échirolles. "Nous les Algériens, nous les gens du sang, nous avons grandi dans le sang (…) on va vous mettre le feu", aurait-il finalement lâché dans cette vidéo.
Le 23 mai dernier, le procureur de la République de Grenoble avait demandé à requalifier les faits en "menace de commettre un crime ou un délit contre les personnes", pouvant entraîner une peine de six mois d’emprisonnement et 7500 euros d’amende. Mais les juges du tribunal correctionnel en ont décidé autrement, en requalifiant une nouvelle fois les faits en "menaces de commettre des violences".
Insatisfait de la peine attribuée à l’influenceur, le parquet a déclaré, ce jeudi, faire appel de la condamnation.
