Cette décision de précaution vise à protéger les enfants contre l’exposition à ce métal neurotoxique préoccupant, selon l’Organisation mondiale de la Santé.
Cette action fait suite au rapport des ONG Bloom et Foodwatch, publié en octobre 2024, qui a révélé que 100 % des 148 boîtes de thon en conserve testées étaient contaminées au mercure. Environ 57 % dépassaient le seuil de 0,3 mg/kg, valeur applicable à d’autres poissons plus réglementés, mais non au thon.
Les municipalités concernées dénoncent l’absence de réaction des autorités nationales et européennes, ainsi que de l’industrie du thon. Elles demandent un abaissement du seuil autorisé de mercure dans le thon pour davantage de protection sanitaire, notamment pour les enfants.
À Grenoble, comme ailleurs, l’exclusion du thon s’accompagne d’alternatives alimentaires dans les menus scolaires, en attendant une mise à jour des normes réglementaires, plus strictes qu’actuellement, où la limite pour le thon reste fixée à 1 mg/kg pour le produit frais.
