Après avoir dîné dans un tacos de Saint-Martin-d'Hères avec un ressortissant algérien rencontré quelques jours plus tôt dans le tramway, elle expliquait aux forces de l'ordre avoir été violée par ce dernier dans un parc de la commune.
Ce mardi, le suspect a été jugé par la cour criminelle de l'Isère à Grenoble. Et il est resté sur sa ligne de défense : tout était consenti de A à Z. Du baiser à la fellation, en passant par les pénétrations, la jeune femme était partante et n'a montré aucun signe de rejet.
Face aux juges, la victime présumée a eu une version différente, reconnaissant toutefois ne pas avoir formulé explicitement le fait qu'elle ne voulait pas aller au-delà d'un baiser avec son rencard.
Le parquet a requis 8 ans de prison et une interdiction définitive à l'encontre de l'accusé.
Selon le Dauphiné Libéré, la cour a estimé manquer de preuve face à cet épisode de parole contre parole. Elle a donc décidé d'acquitter l'Algérien, qui avait passé les trois dernières années entre détention provisoire, assignation à résidence et contrôle judiciaire.