Et Grenoble n'échappera pas à la règle.
Allan Brunon, ancien collaborateur parlementaire et très investi chez les jeunes insoumis, sera la tête de liste du parti mélenchoniste dans la capitale des Alpes.
Initialement implanté à Charvieu-Chavagneux dans le Nord-Isère, le jeune militant a annoncé la nouvelle ce samedi aux côtés de la députée LFI Elisa Martin.
Alors que la succession d'Eric Piolle est très ouverte, Allan Brunon veut prendre un virage à gauche toute : "Nous avons estimé que dans le contexte politique, il faut de la radicalité".
S'il a attaqué le candidat de la droite Alain Carignon, le "Trump grenoblois", l'insoumis a aussi critiqué le bilan des écologistes, visant notamment la ZFE, la lutte contre le sans-abrisme ou encore le non-arrêt du jumelage avec Rehovot en Israël.
Honoré d’être tête de liste de la France insoumise à #Grenoble pour les élections municipales de 2026, afin de porter une liste insoumise et citoyenne.
— Allan Brunon (@allanbrunon) September 20, 2025
Nous lançons cette dynamique depuis la #Villeneuve, au cœur des quartiers populaires un lieu hautement symbolique pour moi : ma… pic.twitter.com/pbI5Hfp6Sa
Mais avant de convaincre les Grenoblois, Allan Brunon va aussi devoir déjà rassembler les insoumis derrière lui. Certains regrettent son parachutage, d'autres craignent de perdre leur mandat en cas de rupture avec les Verts. D'ailleurs, aucun autre conseiller municipal LFI n'était présent à la conférence de presse du jour...