Après l'épisode du drapeau palestinien, le Crif coupe les ponts avec la Ville de Grenoble

Après l'épisode du drapeau palestinien, le Crif coupe les ponts avec la Ville de Grenoble

Le divorce était imminent.

Il a été prononcé ce jeudi soir par le président du Crif Grenoble. Dans un communiqué, Eric Hattab annonce avoir coupé les ponts avec la mairie grenobloise.

Le dernier épisode en date, l'installation du drapeau palestinien sur le fronton de l'Hôtel de Ville lundi par Eric Piolle pour célébrer la reconnaissance de l'Etat de Palestine par la France, fut la goutte d'eau d'une relation tumultueuse entre les représentants de la communauté juive et les écologistes grenoblois.

"La politique du “deux poids deux mesures” de la Ville de Grenoble saute aux yeux et n’est plus supportable. Le Crif Grenoble Dauphiné, attaché au dialogue et à la paix civile, ne trouve plus dans cette municipalité les voies permettant de poursuivre ce travail de concorde. Dès lors, le Crif rompt toutes relations institutionnelles avec la mairie de Grenoble", annonce Eric Hattab.

Ce dernier rappelle aussi que le 26 août dernier, lors de la cérémonie en hommage aux déportés de la rue Bizanet, le conseiller municipal franco-allemand Claus Habfast avait prononcé un discours ambigu au nom de la mairie de Grenoble, mélangeant la Shoah et le conflit israélo-palestinien. Un épisode qui n'avait entraîné aucune excuse de la part d'Eric Piolle, au grand dam du Crif.


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