C'est avec cela que "Réconcilier Grenoble", la liste conduite par Alain Carignon pour les municipales 2026 à Grenoble, a décidé de commencer selon Clément Chappet. Le programme en 20 thématiques a été présenté lors d’une conférence de presse fournie, sept intervenants ont détaillé le bilan et les propositions pour "sortir Grenoble et la Métropole de la crise financière".
Selon eux, la trajectoire financière des deux collectivités conduit à une nouvelle hausse massive des impôts en 2026 alors que l’endettement de la Ville atteint 1667 euros par habitant, soit "25 % de plus que la moyenne des villes comparables", les dépense dépenses de fonctionnement culminent à 1700 euros par habitant, "500 euros de plus que la moyenne nationale" et Grenoble est déjà la première des grandes villes de France pour la taxe foncière.
Alain Carignon et ses troupes s’engagent à "stopper la hausse des impôts prévue dès 2026" en réalisant immédiatement des mutualisations/fusions de services ville centre/Métro pour supprimer tous les doublons, traitant le patrimoine abandonné par des Délégations de services publics (DSP), espérant réaliser 10% d’économies de fonctionnement entre les deux collectivités, soit 80 millions d’euros d’économies annuelles : "40 millions affectés au désendettement et 40 millions à de nouveaux investissements, a garanti l'ancien maire grenoblois. Nous voulons désendetter la ville, handicapée pour trente ans, et en même temps redonner des moyens pour l’avenir".
En débutant par le dur, l’équipe de "Réconcilier Grenoble" a voulu mettre au défi les autres candidats d’expliquer "comment ils vont payer leurs promesses dans une ville qui n’a plus un centime d’euro pour réparer ses trottoirs à partir de 2026 ?"
La liste d’opposition aux écologistes contraint chacun à sortir du bois dans les prochaines semaines. On peut s’attendre à une campagne municipale animée dans laquelle les candidats devront faire preuve d’imagination.