En ouvrant ses portes à l'entreprise de mode chinoise, le groupe lyonnais SGM du golden-boy Frédéric Merlin s'est mis à dos de nombreux acteurs politiques et économiques.
Dernier rebondissement en date ce mardi : le divorce entre SGM et les Galeries Lafayette.
Le contrat qui les liait depuis 2021 a été rompu d'un commun accord. Conséquence : les sept magasins détenus et exploités sous enseigne Galeries Lafayette par SGM vont changer de nom d'ici quelques jours.
Le magasin de Grenoble est concerné, ainsi que ceux d'Angers, Dijon, Le Mans, Limoges, Orléans et Reims.
Le Groupe Lafayette estime dans un communiqué que cette rupture "résulte du constat d’une divergence stratégique dans le cadre de leur collaboration" avec SGM.
Les deux parties veulent désormais assurer "une transition ordonnée et respectueuse des équipes et des clients".
Pour rappel, en acceptant l'installation de Shein au BHV Marais, Frédéric Merlin a vu son empire être pris d'assaut.
L'homme d'affaires lyonnais a été exclu avec sa foncière SGM de l'Union du Grand Commerce de Centre-Ville et de l'Alliance du Commerce.
Anne Hidalgo avait aussi retoqué son projet de naming du stade du Stade Français, et la Banque des Territoires, entité de la Caisse des Dépôts, s'est retirée des négociations pour racheter les murs du BHV Marais à Paris, évoquant une "rupture de confiance" avec Frédéric Merlin. Ce dernier a dénoncé des "pressions politiques" et jure avoir d'autres candidats intéressés pour l'opération immobilière.







