Un accord présenté comme "historique" par les intéressées, mais vivement critiqué par le collectif Réconcilier Grenoble, mené par Clément Chappet, proche d’Alain Carignon.
Dans leur communiqué, les responsables du collectif accusent le PS de "se soumettre" à Éric Piolle et à ses alliés, évoquant une "trahison" pour Grenoble et une "mauvaise nouvelle pour la démocratie locale". Selon eux, le ralliement socialiste revient à valider un bilan qu’ils jugent marqué par la "fermeture d’équipements publics", "l’abandon des classes moyennes et populaires" et un "dogmatisme" attribué aux écologistes.
L’accord officialisé vendredi scelle un rapprochement inattendu après des décennies de tensions entre PS et EELV à Grenoble. Lors d’un point presse, la candidate écologiste Laurence Ruffin a assumé une volonté de tourner la page, évoquant un "changement de méthode" par rapport aux années Piolle.
L’alliance autour de Laurence Ruffin regroupe désormais Les Ecologistes, le PCF, Génération.s, L’Après et le PS, une coalition destinée à consolider sa position de favorite.
Mais Clément Chappet, au nom de Réconcilier Grenoble, voit plutôt dans ce rapprochement une confirmation de "l’impasse" dans laquelle se trouverait, selon lui, la majorité sortante.
Le communiqué regrette que le PS grenoblois "cautionne" désormais la politique menée depuis deux mandats, citant le "démantèlement de la prévention", un "dialogue rompu avec les habitants" et une "gouvernance verticale".
Pour le collectif, ce ralliement renforce au contraire la légitimité de leur propre démarche, présentée comme la seule capable d’"offrir une alternative à la trajectoire des années Piolle".







