Difficile de ne pas se poser la question quant à l'origine de l’inspiration les artistes, d’où leur vient cette capacité à capturer un moment de leur existence pour le transformer en une œuvre d'art. Pour répondre à cette question, Paul McCartney s’est porté volontaire cette semaine. Connu pour être un artiste polyvalent, le chanteur explique sur la façon dont la fusion de différentes formes d'expression peut donner naissance à des chef-d'œuvres intemporels comme l'un des plus grands titres des Beatles, "Yesterday".
Celui qui était un des membres les plus reconnus des Beatles a dévoilé les coulisses de la création du morceau "Yesterday", extrait de l'album des Beatles sorti en 1966, "Yesterday and Today". Un morceau dans lequel il chante notamment : "I said something wrong, now i long for yesterday" (qu'on peut traduire par : "j'ai dit quelque chose de mal, maintenant hier me manque"). Dans son podcast A Life in Lyrics, Paul McCartney a révélé comment cette phrase lui est venue : d'une conversation avec sa mère.
"Je me souviens très clairement d’un jour où je me suis senti très embarrassé parce que j’avais mis ma mère dans l’embarras. Nous étions dans l’arrière-cour et elle parlait avec élégance. Elle était d’origine irlandaise et elle était infirmière, donc elle était au-dessus du niveau de la rue. Elle avait un certain avantage et parlait d’une manière que nous jugions un peu huppée. Je sais qu’elle m’a dit quelque chose comme "Paul, will you ask him if he’s going…" Je lui ai répondu : “I went ‘Arsk ! Arsk ! It’s ask mum". Et elle a été un peu gênée. Je me souviens avoir pensé plus tard "Mon Dieu, j’aurais aimé ne jamais dire ça". Et ça m’est resté en travers de la gorge. Après sa mort, je me suis dit "Oh bon sang, j’aurais vraiment aimé…".
C'est donc une moquerie sur la manière de parler et l'accent "un peu snob" de sa mère qui a inspiré cette jolie chanson à Paul McCartney, un morceau qui parle des regrets qu'on peut ressentir après avoir fait quelque chose. On espère que, de là où elle est, sa maman a apprécié l'hommage.