Un album imminent pour Indochine
Cette semaine, le Parisien a eu la chance de pouvoir interviewer Nicola Sirkis, leader du groupe Indochine, un des plus appréciés en France depuis maintenant plus de 40 ans. Ça a été l'occasion pour le chanteur de parler des sujets brûlants du moment, à commencer par l'album d'Indochine dont l'arrivée est imminente : "Babel babel" est attendu pour le 7 septembre. A propos de l'album, l'artiste a déclaré : "Il est à l'inverse de tout ce qui doit se faire dans l'industrie de la musique aujourd'hui : un double album de 17 titres, des chansons longues, des refrains qui n'arrivent pas tout de suite. Mais on a le luxe de pouvoir le faire. Parce que ce public est toujours là". Mais un autre sujet un peu tabou a été abordé par le journaliste : celui de la non-présence d'Indochine lors de la cérémonie d'ouverture des Jeux Olympiques de Paris 2024.
Nicola Sirkis pas rancunier
Le chanteur et leader du groupe Indochine a accepté de donner une interview au Parisien. Interview dans laquelle Nicola Sirkis a été questionné sur la non-présence d'Indochine lors de la cérémonie d'ouverture des Jeux de Paris.Il a répondu de manière plutôt franche et naturelle, comme souvent avec le chanteur, pas très fan de la langue de bois : "Non, on n'a pas reçu le bristol ! On ne fait pas partie de ce club parisien, France Inter, Télérama. Je pense qu'ils n'ont même pas pensé à nous". Il ajoute ensuite qu'il n'a pas du tout était vexé de ne pas être convié, mais il a ensuite profité de l'occasion pour également tacler quelques collègues sur leur manque de classe à ce sujet.
"Mais vous aurez remarqué que nous avons eu la décence de ne pas en parler comme certains de nos collègues...", déclare le leader d'Indochine, en faisant probablement référence, même s'il ne donne aucun nom, aux plaintes faites par Matt Pokora ou encore David Guetta, qui n'ont eux non plus pas été conviés. Le chanteur a également été interrogé sur ce qu'il a pensé de la cérémonie et là encore, il a été plutôt franc.
Il y a des choses que j'ai adorées, d'autres un peu moins. Gojira c'était fou. En voyant la Garde Républicaine avec Aya Nakamura, je me suis dit que l'on avait été un peu en avance. On a joué avec eux il y a quatre ans à Lille (Nord). J'ai contacté les responsables de la Garde Républicaine en leur demandant s'ils voulaient venir sur scène avec nous au Stade Pierre Mauroy. On a fait "J'ai demandé à la lune" et "La vie est belle" avec eux. Ils étaient super emballés. Ils ne se disent pas "Non, on ne va pas jouer avec un groupe de rock ou une chanteuse de couleur.
Il a conclu en disant qu'il avait trouvé ces jeux extraordinaires en les regardant avec ses enfants cet été. On est bien d'accord avec lui !