U2 n'est peut-être plus le groupe ultra-productif qu'ils étaient de 1980 à 2005, mais ça n'empêche pas nos rockeurs irlandais d'être toujours omniprésents dans l'industrie. Et ils ont toujours autant de fans, qui ont dû être ravis par la sortie de la réédition de "How to dismantle an atomic bomb", leur album sorti en 2004 qui avait cartonné. Une réédition disponible partout depuis un mois.
A l'époque de sa sortie, Bono avait vendu le disque comme "le premier véritable album rock" du groupe, prenant pleinement conscience du tournant que U2 s'apprêtait à prendre. Interviewé par le magazine Record Collector, le chanteur emblématique est revenu sur l'importance du titre "Vertigo", qui a non seulement donné son nom à la tournée, mais a été le pilier de nombreux concerts, souvent choisi comme ouverture, mais aussi comme clôture de nombreux shows.
Vertigo, un son qui a été retravaillé plus d'une fois
Et le plus fascinant dans tout ça, c'est qu'à l'origine, le son ne ressemblait pas du tout à la version finale. Au départ, c'était une simple ébauche musicale, intitulée "Native Son", produite par Chris Thomas. Mais Bono trouvait que ça manquait de corps et d'alchimie, et avec du travail, le groupe a réussi à se réapproprier le morceau, dans une approche bien plus brute et minimaliste. Grâce à cette nouvelle méthode de travail, le titre s'est transformé, devenant un concentré explosif d'énergie pure, qui donne la sensation d'être capturé dans l'effervescence d'un club.
Lancé en novembre 2004, "Vertigo" est rapidement devenu un succès mondial, se hissant facilement en tête des charts britanniques. Aujourd'hui, par sa puissance sonore et son authenticité, Vertigo reste l'un des morceaux les plus emblématiques du groupe, devenant même un hymne incontournable lors de leurs performances en live.