Selon Jean-Yves Coquillat, le procureur de la République, "les déclarations multiples, les constatations et les expertises effectuées, notamment sur le défunt qui présentait un taux de 2,46 grammes d’alcool par litre de sang, ont confirmé qu’il avait braqué une arme de poing sur les policiers. Arme qui n’était, certes, pas létale mais ça, les policiers ne pouvaient pas le savoir. En conséquence, ces policiers se sont sentis menacés de mort et ont tiré avec un fusil d’assaut, trois pistolets automatiques et un taser".
Pour rappel, le drame s’était déroulé le 28 octobre dernier dans le jardin de la victime, à Echirolles. Pour rappel, les fonctionnaires avaient été appelés pour gérer un homme ivre et très agité qui menaçait ses voisins avec une arme.
La famille de la victime peut encore déposer une plainte avec constitution de partie civile devant le doyen des juges d’instruction pour obtenir l’ouverture d’une information judiciaire.