Cet événement marque un tournant pour les Alpes françaises, qui se préparent à accueillir cette compétition internationale dans les régions Auvergne-Rhône-Alpes et Provence-Alpes-Côte d’Azur.
L’ancien Premier ministre Michel Barnier, missionné pour accompagner bénévolement le COJOP, a ouvert la conférence. Il a souligné l’importance de réussir des Jeux exemplaires dans un contexte de sobriété budgétaire et climatique : "Les Alpes ont déjà accueilli trois fois les JO d’hiver. Nous avons donc la responsabilité d’être à la hauteur", a-t-il déclaré.
David Lappartient, membre du CIO, a également salué ce projet comme une vitrine des Alpes françaises, rappelant que la région dispose du plus grand domaine skiable et des plus belles montagnes au monde.
Les présidents des régions concernées, Renaud Muselier (PACA) et Fabrice Pannekoucke (Auvergne-Rhône-Alpes), ont exprimé leur enthousiasme tout en insistant sur l’importance de l’innovation face au changement climatique. Muselier a affirmé : "On pourra faire mieux avec moins de carbone", tandis que Pannekoucke a rappelé que le sport reste au cœur des émotions olympiques.
Edgar Grospiron, ancien champion olympique et nouveau président du COJOP, a conclu en mettant l’accent sur l’écologie et l’ingéniosité nécessaires pour organiser ces Jeux : "Il faudra transformer les obstacles en opportunités. Nous devons offrir aux athlètes les meilleures conditions pour des performances incroyables tout en minimisant l’empreinte écologique." Inspiré par son expérience en ski de bosses, il a comparé ce défi à une longue piste semée d’embûches qu’il est prêt à surmonter avec détermination.
Le compte à rebours est lancé pour ces Jeux d’hiver 2030, qui devront conjuguer excellence sportive et respect environnemental dans un contexte de défis logistiques et climatiques.
