Le haut-fonctionnaire était alors promu par Bruno Retailleau à la tête de la police nationale.
Mais le néo-directeur général se retrouve dans l'oeil du cyclone cette semaine. Car le site StreetPress révèle que le fils de Louis Laugier appartiendrait à la Ligue ligérienne, une association d'ultradroite basée à Nantes et dont il serait le co-fondateur, et toujours membre actif.
La Ligue ligérienne avait manifesté en 2023 après la mort de Thomas à Crépol dans la Drôme, défilant avec une banderole "L'immigration tue". Le site lui reproche également d'avoir manifesté en janvier dernier après la mort de Jean-Marie Le Pen.
Si StreetPress n'a pas de preuves que Stanislas Laugier a commis des actes pénalement répréhensibles avec son groupuscule néo-fasciste, son profil fait tâche avec celui de son père, chargé de faire appliquer la loi.
D'autant que la préfecture de Loire-Atlantique a déjà été obligée de prendre un arrêté pour interdire l'un de leurs évènements, estimant qu'il s'agissait d'une "mouvance identitaire incitant au rejet, voire à la haine d’une partie de la population".
Louis Laugier n'a pas réagi à ces révélations.
Il y a quelques mois Bruno Retailleau a nommé Louis Laugier grand chef de la police nationale.@streetpress révèle que son fils Stanislas est actif dans un groupe néofasciste (ligue ligérienne) et est lui même marié à Ombeline Gidoin de Monnerville candidate RN.
— Raphaël Arnault (@ArnaultRaphael) April 24, 2025
Ambiance 1940 pic.twitter.com/01jvaxpri6