Claix : un deuxième cas autochtone de chikungunya suspecté par l'Agence Régionale de Santé

Claix : un deuxième cas autochtone de chikungunya suspecté par l'Agence Régionale de Santé

Un nouveau cas de chikungunya à Claix en Isère, c’est le 2e épisode de transmission autochtone en Auvergne-Rhône-Alpes.

Le signalement a été reçu vendredi 4 juillet. Un cas d’autochtone chikungunya a été révélé à Claix en Isère. L’Agence régionale de santé a annoncé ce mardi 8 juillet mener des investigations en raison d’une "forte suspicion" de cas autochtone chikungunya.

Il s’agirait donc du 2e épisode de transmission autochtone en Auvergne-Rhône-Alpes. Quelques jours auparavant, un premier cas a été signalé dans la Drome, à Montoison. Le chikungunya est une maladie virale qui se transmet de personne à personne par l’intermédiaire de la piqûre d’un moustique tigre, lui-même infecté par le virus.

L’ARS a annoncé qu’une opération de démoustication sera menée par des équipes spécialisées dans la nuit de mardi à mercredi sur une zone restreinte. Un flyer a été déposé dans les boîtes aux lettres des habitants du secteur afin de les informer. La maire de la commune de Claix, la Préfecture de l’Isère et les professionnels de santé ont également été informés.

Mais ce n’est pas tout. Une enquête épidémiologique sera également menée auprès des habitants du quartier où réside la personne concernée par le virus.

Si deux ont été identifiés en Auvergne-Rhône-Alpes, en France, ce sont au total 14 cas et sept épisodes de transmission autochtones de chikungunya dans cinq régions.