Une peine de 15 ans de réclusion criminelle a été prononcée à son encontre, car la défense a réussi à convaincre les juges que l'acte n'était pas prémédité. D'où la condamnation moins lourde que les 20 ans de prison réclamés par le parquet.
Jugée depuis mercredi devant la cour d'assises de l'Isère, Laura A. devait répondre des faits de tentative d'assassinat sur sa meilleure amie le 4 mai 2022. Les deux femmes étaient allées à Champagnier dans un champ. Mais l'accusée avait alors utilisé une arme à feu et avait tiré à plusieurs reprises sur sa victime, la laissant pour morte.
Cette dernière avait finalement été découverte par des randonneurs et avait survécu à ses graves blessures sur tout le corps, en gardant toutefois de sérieuses séquelles physiques et mentales.
Au procès, on a compris que les deux femmes avaient une relation ambigüe, et que Laura n'avait pas supporté qu'elle lui échappe.
Le fait que l'arme avait été montrée à la victime, et qu'elles avaient cherché ensemble sur YouTube comment enlever le cran de sécurité, ont convaincu les juges et les jurés que l'accusé n'avait pas planifié à l'avance de retourner le pistolet contre son amie.