Le 8 décembre 1976, les Eagles dévoilaient leur cinquième album intitulé "Hotel California", classé directement numéro 1 des charts aux États-Unis, notamment grâce à la chanson du même nom inspirée du "We used to know" de Jethro Tull. Malheureusement, ce disque emblématique fait l’objet d’un procès en raison d’un vol. En effet, il semble que les paroles manuscrites des chansons aient été volées par trois hommes...
L'affaire remonte à juillet 2020, où trois personnes sont arrêtées et accusées de "posséder, transporter, stocker et vendre ces manuscrits" et d’avoir "fabriqué la provenance des manuscrits et d’avoir communiqué cette fausse provenance à des tiers", d'après les documents judiciaires. Ses paroles écrites à la main de l'album "Hotel California", sorti en 1976 sont d'une rareté sans précédent. Estimées à plus d'un million de dollars, on retrouve des ébauches de morceaux comme "Life in the Fast Lane".
Une histoire de complot entre Glenn Horowitz, un marchand de libre rares et d'archives de prestige, Craig Inciardi, un conservateur au Rock & Roll Hall Of Fame et Edward Kosinski, propriétaire d'un commerce de souvenirs dans le New Jersey, qui remonte à plus de 40 ans. Un autre protagoniste, Ed Sanders, serait la clef de cette affaire. Il aurait volé le manuscrit il y a des années alors qu'il était embauché pour écrire la biographie du groupe. En 2019 sont retrouvés au domicile d'Edward Horowitz 1300 pages de documents et 84 pages de paroles manuscrites de chansons de l’album "Hotel California". Le procès durera près de dix jours.