Une série de vols à main armée dans la région : six suspects interpellés

Une série de vols à main armée dans la région : six suspects interpellés

Ce mercredi 22 janvier, une opération coordonnée a permis l’interpellation de six suspects impliqués dans les 11 vols à main armée survenus entre le 22 décembre et le 8 janvier.

Entre le 22 décembre 2024 et le 8 janvier, une vague de 11 vols à main armée a frappé des bureaux de tabac en Isère, en Savoie, dans le Rhône et dans le Puy-de-Dôme. Les auteurs, agissant tôt le matin, avaient un mode opératoire bien rôdé : visage dissimulé, souvent vêtus de combinaisons, ils menaçaient leurs victimes avec des armes pour s’emparer principalement de cartouches de cigarettes et, parfois, des fonds de caisse. Certains préjudices dépassaient les 20 000 euros en fonction des quantités volées.

 

Vols à main armée : entre violence et organisation bien rôdée

 

Les malfaiteurs n’hésitaient pas à faire preuve de violences en cas de résistance. Pour couvrir leurs traces, ils utilisaient des véhicules volés dans le secteur lyonnais peu avant chaque attaque, avant de les incendier après leur fuite. Ce mode opératoire récurrent a permis aux enquêteurs de faire rapidement des liens entre les 11 vols.

 

Face à cette série criminelle, les procédures ont été centralisées par le parquet de Grenoble, qui a ouvert une enquête pour "vols avec armes en bande organisée, association de malfaiteurs et destruction de biens par moyens dangereux". La section de recherches de Grenoble, épaulée par les groupements de gendarmerie de l’Isère et du Rhône, a mobilisé une dizaine d’enquêteurs à temps plein, avec le soutien d’unités spécialisées.

 

Des suspects déjà connus des services de police

 

Les investigations approfondies ont orienté les soupçons vers plusieurs individus originaires du sud-est du secteur lyonnais, déjà connus défavorablement des autorités. Ce 23 janvier, à 7h45, une opération coordonnée a permis l’interpellation de six suspects à Mions et à Saint-Priest. Parmi eux, trois majeurs âgés de 19, 20 et 21 ans, ainsi que trois mineurs, dont un de 14 et deux de 17 ans.

 

Les perquisitions menées lors de ces arrestations ont permis de saisir des éléments confirmant les suspicions : matériel de démarrage de véhicules, cagoules et vêtements similaires à ceux portés lors des vols.

Les suspects sont actuellement en garde à vue. Dans le cadre de cette enquête, les gardes à vue peuvent durer jusqu’à 96 heures.