L'explosion a fait douze blessés, dont six graves.
Ce qui s'apparente à un règlement de comptes fait réagir le président de la Région Auvergne-Rhône-Alpes. Fabrice Pannekoucke dit "d'abord penser aux victimes" mais s'en prend rapidement au maire écologiste de Grenoble.
"Jour après jour, la situation se dégrade. La veille, le maire, Éric Piolle assumait dans Libération qu’il se "foutait" du sujet. Les dogmes de l'écologie politique sont un danger pour nos habitants", poursuit le successeur de Laurent Wauquiez à la tête de la collectivité.
Une grenade en plein #Grenoble. Je veux d'abord penser aux victimes. Jour après jour, la situation se dégrade. La veille, le maire, Éric Piolle assumait dans Libération qu’il se "foutait" du sujet. Les dogmes de l'écologie politique sont un danger pour nos habitants.
— Fabrice Pannekoucke (@Pannekouckefabr) February 13, 2025
De son côté, Eric Piolle s'était rendu sur place dans la soirée et paraissait hébété face aux journalistes : "C'est d'une violence inouïe, d'une violence inouïe ! (…) Vous mesurez ce que c'est que de jeter une grenade dans un lieu occupé par des gens ?"
"Nous vivons une période d'escalade de la violence à la fois dans sa localisation, dans sa temporalité. Effectivement, sur une montée de la violence, je pense que nous le reconnaissons tous", avait poursuivi l'édile grenoblois.