Attaque à la grenade : Bruno Retailleau va faire de Grenoble "une ville de sécurité renforcée"

Attaque à la grenade : Bruno Retailleau va faire de Grenoble "une ville de sécurité renforcée"
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Le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, est venu en visite à Grenoble, deux jours après l’attaque à la grenade survenue dans un bar associatif.

La venue du ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau était prévue depuis plusieurs semaines, bien avant l’attaque à la grenade survenue ce mercredi 12 février dans un bar associatif du quartier du Village-Olympique.
À de son arrivée, le ministre de l’Intérieur a pu avoir une discussion avec le maire de Grenoble, Éric Piolle puis a déambulé dans le quartier du Village-Olympique. Dans une conférence de presse, Bruno Retailleau a dévoilé un nouveau programme pour lutter contre le narcotrafic, estimant que "les limites de la violence sont désormais dépassées" et démontrant un "rajeunissement de délinquants", selon les chiffres, un tiers d’entre eux ont moins de 15 ans.
Des chiffres alarmant dans l’Isère puisqu’en 2024, il y a eu 48 fusillades à Grenoble, comptabilisant six morts. Dans la capitale du Dauphiné, 300 policiers ont été blessés, et 150 gendarmes ont été eux aussi blessé en l’Isère. Comme réponse à ces actes, Bruno Retailleau annonce déployer 16 policiers en renfort à Grenoble.
Un entretien entre Bruno Retailleau et Éric Piolle        
Pendant sa visite, le ministre de l’Intérieur a été reçu par Éric Piolle. En sortant de cet entretien, le maire de Grenoble a déclaré qu’il n’avait "rien appris de neuf lors de cet entretien courtois". Il affirme que la sécurité est une de ses priorités aussi. Éric Piolle a aussi réitéré sa demande de légalisation du cannabis, argumentant qu’elle serait "un bon moyen de déstabiliser les narcotrafiquants".
Une nouvelle doctrine contre le narcotrafic
Le mot d’ordre de cette visite du ministre de l’Intérieur est la lutte contre le narcotrafic. Afin d’agir, il permet l’utilisation de toutes les techniques possibles, dont le recours aux drones et à la vidéoprotection pour "lutter à armes égales contre les trafiquants". Bruno Retailleau a aussi annoncé que 25 villes, dont Grenoble, seront classées comme villes de sécurité renforcée. Avec une occupation durable de la voie publique, des fouilles de caves et parties communes d’immeubles. Aussi, des brigades cynophiles seront déployées, ainsi que des opérations de contrôles dans les transports et les véhicules de particuliers.


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