Comme le parquet, la préfecture de l'Isère annonce que la police mobilisée contre le narcotrafic dans le quartier Mistral a été la cible de jets de projectiles et de tirs de mortiers. Et qu'en réponse, deux interpellations ont pu être menées. L'attaque à la voiture-bélier serait donc des représailles des dealers.
"L’État sera toujours présent pour lutter contre ces criminels qui veulent semer la terreur dans nos quartiers et nos villes", réagit la préfète iséroise.
Présent à Grenoble vendredi dernier suite à l'explosion d'une grenade dans un bar associatif de la ville, le ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau a surenchéri : "Ce qui se passe à Grenoble, comme dans tant de villes de France, est le signe d’une dérive mafieuse de certaines organisations criminelles qui répondent à l’action de l’État par des intimidations visant les services publics. Mais nous ne nous laisserons pas intimider : la guerre contre le narcotrafic continue de s’intensifier.
Elle prendra du temps, mais nous triompherons !"
Hier soir dès 20h dans le quartier Mistral à Grenoble, des équipages de police, mobilisés dans le cadre d’opérations de lutte contre le narcotrafic, ont été la cible de jets de projectiles et de tirs de mortiers. Deux personnes ont été interpellées par les forces de l'ordre.
— Préfète de l'Isère 🇨🇵🇪🇺 (@Prefet38) February 19, 2025
Peu…
