Ce jeudi, nos rédactions de GrenobleMag et Alpes 1 Grenoble ont publié un sondage réalisé par Ipsos-CESI Ecole d’ingénieurs sur le climat politique dans la capitale iséroise en vue des élections municipales de 2026.
Des résultats très mitigés pour le maire actuel, Éric Piolle, puisqu’un habitant sur deux est mécontent de son travail, notamment sur l’insécurité (71% d’insatisfaits). Et il y a aussi une forte volonté de renouveau au sein de l'exécutif en vue du scrutin de l'an prochain.
La droite se frotte les mains
Dans un communiqué paru jeudi soir, le groupe d'opposition Société civile, centre et divers droite d'Alain Carignon n’a pas manqué d’enfoncer le clou : "En nous plaçant à nouveau en tête de l'opposition, il (le sondage ndlr) nous oblige, nous créant plus de devoirs que de droits. Plus que jamais les petites ambitions personnelles doivent céder le pas au rassemblement le plus large, dans le respect des personnalités, des histoires et des engagements (…) Nous poursuivons donc ce travail avec tous ceux qui veulent ouvrir une nouvelle page après ces deux mandats, dans un esprit d’ouverture et de respect de chacun".
Pour le porte-parole du Parti socialiste à la Région Auvergne-Rhône-Alpes, Stéphane Gemmani, c’est aussi l’occasion d’appeler son électorat. "Il arrive qu’un nom, sans tumulte ni appel, apparaisse dans un sondage. Ce murmure m’engage. Et je n’ai jamais confondu le soutien avec le retrait. Je serai là, avec celles et ceux qui veulent faire, sans bruit mais sans détour, en fidélité à ce lien discret mais réel qui m’unit à cette ville", peut-on lire dans un tweet publié ce jeudi.
La bataille ne fait que commencer pour les élections municipales de Grenoble…
