Grenoble : la majorité métropolitaine se divise sur le projet Esplanade

Grenoble : la majorité métropolitaine se divise sur le projet Esplanade

A défaut de prendre de la hauteur, la campagne de 2026 se pose sur l'Esplanade de Grenoble.

En 2014, le projet immobilier de la municipalité PS de Michel Destot à l’Esplanade, combattu par la liste d’Eric Piolle, avait joué un rôle important dans la victoire de l'écologiste.

En 2026, un autre projet de construction de près de 900 logements et la suppression du parking-relais sur ce même site pourrait avoir de l’influence dans la campagne des municipales.

Comme il y a 11 ans, mais de façon inversée, ce sont les élus écologistes et LFI qui ont été mis sur la défensive par une coalition de la gauche sociale-démocrate du président de la Métropole, Christophe Ferrari, allié à l’opposition dont Alain Carignon s’est fait le porte-parole principal.


Vendredi dernier, le conseil métropolitain a refusé de donner quitus à la majorité municipale de Grenoble, approuvant a minima, l’aménagement de la grande Esplanade et du boulevard du même nom, et renvoyant les décisions sur la suppression du parking, le projet immobilier et la passerelle piétons sur l’Isère, après les élections municipales.

Ce faisant, ne rendant pas service à la majorité grenobloise sortante, le conseil métropolitain a créé un enjeu électoral supplémentaire au scrutin municipal de 2026 : la suppression ou non du parking-relais de l’Esplanade, dans une ville où la question du stationnement et la situation du commerce est devenue très sensible.

Reste, entre continuité et changement, à connaitre la position de Laurence Ruffin, possible candidate de la majorité sortante, sur ce dossier chaud. A droite, Alain Carignon a déjà annoncé qu'il maintiendrait le stationnement via un parking-silo.