Le mystère reste entier, car le procès des deux suspects s’est conclu par une relaxe.
Selon le Dauphiné Libéré, les deux jeunes hommes soupçonnés d’avoir agressé ce buraliste au petit matin et de lui avoir tiré une balle dans le mollet pour se faire remettre sa sacoche et sa Rolex n’ont pas été condamnés.
Agés de 21 ans, ils avaient pourtant un petit dossier de preuves contre eux. Comme leur ADN retrouvé dans la voiture signalée des braqueurs, y compris sur le bidon d’essence utilisé pour tenter de l’incendier.
Ou encore l’analyse de la téléphonie qui prouvaient qu’ils avaient passé la soirée ensemble, malgré leurs alibis différents et truffés d’incohérences.
Le parquet a requis 2 ans de prison dont 1 an avec sursis. Une peine pour laquelle l’avocat général réclamait un mandat de dépôt pour le prévenu déjà bien connu de la justice, et un bracelet électronique pour son acolyte au casier vierge.
Mais les juges ont plutôt entendu les arguments de la défense, qui expliquait que les preuves étaient trop minces pour déterminer avec certitude qu’ils étaient les braqueurs.
Le duo a été donc été relaxé, au bénéfice du doute.